Les filets fantômes représentent 10% des déchets plastiques en mer, d’après l’Organisation des nations unies. Sur le littoral méditerranéen français, 1 500 d’entre eux y sont répertoriés. Un chiffre non exhaustif. Ces pertes sont problématiques pour l’écosystème marin. Lorsqu’un filet sombre, il pêche inutilement, perturbe la flore, et sa lente dégradation génère des déchets microplastiques. Pour les pêcheurs, le coût est important : entre 2 000 et 3 000 euros.
Sur le littoral méditerranéen, pêcheurs, plongeurs, scientifiques et entrepreneurs agissent à la fois sur les causes et les conséquences du problème.